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LES PETITES HISTOIRES DE NANYNSKI
   Edition n° 22 - du 04 au 10 Avril 2005
 
Etranges évènements à Monsimpa
 
Par Nanynski
 
 
Ces derniers mois, les paisibles habitants de Monsimpa ont vu des événements tout à fait étranges dans leur quartier autrefois si tranquille, faits qui ne sont que la manifestation d’une réelle crise professionnelle.


   Alors que le M. le Maire a annoncé, avec ses plus grands regrets, le bond saisissant de la criminalité à Monsimpa cette année, les habitants ont fait pour la plupart l’acquisition d’une alarme antivol très perfectionnée, l’alarme …

   Mais ces achats sont loin de démoraliser les cambrioleurs, qui continuent leurs escapades nocturnes sans réfléchir aux conséquences. Si bien que la semaine dernière, la police de Monsimpa a procédé à l’arrestation de pas moins de 12 criminels dans la ville.

   Le plus surprenant, c’est que, si la plupart des criminels interviennent encore la nuit, certains font leurs visites le jour !!!

   Notre envoyé spécial a rencontré M. X, cambrioleur de son état, qui a préféré garder l’anonymat par souci de liberté. M. X nous a permis de le suivre dans ses expéditions, il nous parle aussi de la crise du métier.

   En effet, depuis l’annonce du Maire, les habitants de Monsimpa ont acheté des alarmes antivol, le travail pour M. X et ses collègues est devenu encore plus ardu. Alors qu’avant il pouvait s’introduire dans les maisons des riches familles de Sims et chez les notables de Monsimpa, M. X est maintenant obligé de préparer ses interventions : " 
Avant, je pouvais prendre mon sac, enfiler ma cagoule, j’y allais et c’était dans la poche. Maintenant, ‘faut que je surveille mes clients, faut que je regarde à quelle heure la maison est vide, quoi, pi après je me lance mais bon, je perds à peu près une semaine à surveiller les gens alors, merci quoi, mais j’ai une famille à nourrir moi ! Sans compter les risques de taule !!! ". Et M. X a raison. Dans la profession, le manque à gagner est terrible, si bien que M. X cherche une reconversion dans les enquêtes et filatures par exemple. De plus, la couverture sociale de la profession est quasi inexistante, si bien que si M. X se fait arrêter, sa femme et ses six enfants se retrouveront sans le sou. M. X est dans une situation financière très critique car il a fait de nombreux emprunts à la banque de Monsimpa pour acheter une maison et loger sa grande famille.

 
 
M. X lors de l’une de ses interventions nocturnes.
 
     Nous avons demandé à M. X ce qu’il pensait du cambriolage diurne auquel se livrent certains de ses collègues. Il nous a dit qu’il se sentait obligé de s’y mettre et qu’il allait d’ailleurs commencer dans très peu de temps. Il nous très aimablement permis de le suivre afin de faire un reportage photo de cette expérience.

 
 
Voici donc M. X dans sa phase d’approche.


Nous voyons sur ce cliché tout le talent de M. X : alors que sa victime
(que nous appellerons M. Z) peint, il entre sans de faire surprendre.
 
     Par chance, M. X a réussi son cambriolage, malgré l’intervention de la police. En effet, l’alarme s’est déclenchée dès son arrivée mais le policier qui est arrivé sur place était vieux et faible, M. X ayant fait un stage de perfectionnement de karaté offert par son entreprise, il a pu venir à bout du représentant de la loi sans problèmes. M. X S’est enfui tout de suite après.

   Nous avons retrouvé M.X quelques heures plus tard comme convenu. Nous lui avons parlé de scrupules. " 
Des scrupules ? Non, je n’ai aucun problème de peau. " Nous a-t-il répondu. Par ailleurs, il nous a dit ne pas avoir honte d’avoir cambriolé M. Z " De toute façon, je ne lui aie volé qu’un ordinateur et un jacuzzi, j’aurais pu aussi prendre son frigo, son téléviseur mais je suis un gentleman, je ne voulais pas dépouiller cet homme. Mais je ne regrette pas d’avoir volé ces objets, cet homme n’a pas de famille à nourrir lui, alors bien sur, il peut passer son temps à gribouiller sur du tissu mais moi j’ai six enfants ! ".

   M. X est donc assez satisfait de son cambriolage mais il nous a avoué qu’il avait beaucoup de difficultés à revendre les objets dérobés : " 
Avec le nombre de cambrioleurs sur la ville et la concurrence du marché asiatique, il est difficile d’offrir à nos clients des tarifs corrects ", nous explique M. X.

   Notre enquête continue et nous décidons de recueillir l’avis de M. Z, la victime. Nous ne nous présentons pas comme détenteur du nom de son cambrioleur, puisque d’ailleurs nous ne la connaissons pas, mais comme enquêteurs au sujet de la criminalité à Monsimpa. Il nous reçoit très aimablement. Nous lui demandons alors s’il souffre de la criminalité à Monsimpa. " 
Ecoutez, c’est très simple, je ne suis pas des plus pauvres de cette ville mais on ne peut pas dire que je soit très riche. Or, hier en plein jour, on m’a cambriolé. Vous savez, je n’ai qu’un petit salaire et j’arrondis mes fins de mois en peignant. Hier, alors que je peignais, on m’a dérobé mon jacuzzi et mon ordinateur. Je veux bien admettre que les voleurs aussi doivent vivre mais il y a des limites. Pourquoi ne font-il pas un boulot légal ? En plus dans ma boîte, on embauche, alors qu’on ne vienne pas me dire que ces [bip] ne trouvent pas de travail, hein ! ". M. Z est compréhensif avec les voleurs que quand ils ne le cambriolent pas on dirait…

   C’est une véritable crise qui touche le secteur criminel de Monsimpa. Nous avons rencontré un homme au bord du gouffre, prêt à changer de métier et mettre au placard près de vingt ans de savoir-faire, c’est dire si l’entreprise du crime va mal !
 
 
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